Histoire

De l’époque gallo-romaine aux débuts de la modernité et des grands travaux du 20ème siècle, Chaponost saura vous surprendre par son histoire.

De l'époque gallo-romaine à la naissance des communes

Des traces gallo-romaines

La construction d’un aqueduc romain est avérée au  1er siècle après J.C. sur le territoire de Chaponost. Pourtant, aucun témoignage de cette époque pouvant  laisser croire que Chaponost était habité, n’a été retrouvé sur la commune, à l’exception d’un antéfixe (motif décoratif de toiture placé en haut d’une ligne de tuiles).


En mai 2006, des fouilles archéologiques sont réalisées dans le quartier des Viollières. Elles mettent à jour des sépultures datant des 3ème et 4ème siècles de notre ère. Cette découverte amène à supposer que le bourg était habité à cette époque.

La première preuve certaine d’existence du village

La première preuve certaine de l’existence du village est un texte de 1225 qui mentionne le nom de Chaponost. Le village était une paroisse dépendant du prieuré de St-Irénée de Lyon. Le château de Chaponost servait en partie au stockage du produit de la dîme. La grande salle avait une fonction d’auditoire de justice et de lieu de réunion pour les habitants venant débattre des affaires du pays.


En 1758, la commune dénombre 1 030 habitants. La population vit alors essentiellement de la terre. Elle est composée principalement de paysans propriétaires, de métayers, de maîtres-valets, de journaliers et de domestiques. Le village vit pratiquement en autarcie.

La naissance des communes

Avec la Révolution de 1789, c’est la naissance des communes. Les élections eurent lieu vers la mi-janvier 1790. Le premier maire de Chaponost fut Aimé Delaroche.

Débuts de la modernité et évolution croissante de la population

Débuts de la modernité

Le 19ème siècle marque les débuts de la modernité. Les maires successifs mettent en œuvre une politique d’ouverture du village sur l’extérieur à travers la création de routes (dénommées aujourd’hui Vieille Route, Route des aqueducs – RD n°50-), l’entretien et l’amélioration des réseaux existants, la réalisation d’un pont entre Soucieu-en-Jarrest et Chaponost, et l’ouverture d’un service régulier d’omnibus entre Chaponost et Oullins puis Lyon.

Le centre du village connaît de profonds bouleversements : déplacement du cimetière, création d’une place au sud de l’église initiale. Cette dernière, située à l’emplacement actuel de la Place Foch, a été détruite après l’achèvement de la construction de la nouvelle église à la fin du 19ème siècle. Les principales activités caractéristiques de l’époque sont l’agriculture, avec entre autres la culture de la vigne, l’élevage du ver à soie, l’artisanat (charrons, forgerons, maréchaux-ferrants, tonneliers, tisserands, veloutiers…)

Pendant la première moitié du 20ème siècle, Chaponost compte environ 2 000 habitants. C’est une période de grands travaux avec l’arrivée de l’électricité, d’une ligne de tram et de chemin de fer.

Les deux guerres mondiales se déroulent à Chaponost comme dans bien d’autres villages de France. La commune connaît les mobilisations de jeunes hommes mobilisés, les difficultés de ravitaillement, l’occupation de propriétés par des officiers allemands. Durant la seconde guerre mondiale, le réseau de résistants Marco Polo s’installe sur la commune. Chaponost est libérée le 3 septembre 1944.

Evolution croissante de la population

L’après-guerre est marqué par une évolution croissante de la population. La commune doit s’y adapter en créant de nouveaux équipements publics dans les années 80 tels que les écoles, le collège, la bibliothèque, la salle des fêtes et le gymnase, la crèche et la construction d’une résidence pour personnes âgées au début des années 90.

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