Un chef d'oeuvre en péril

Du fait de l'érosion et de restaurations antérieures successives, une partie des arches présente de fortes dégradations.

 

En 2008, l'étude préalable menée par l'architecte en chef des monuments historiques, Didier Repellin, avait identifié comme "mauvais" l'état de certaines arches. Les maçonneries étaient exposées aux intempéries, la ruine de l'édifice s'est poursuivie.

Pour limiter l'érosion des travaux sont réalisés en 2016 sur les piles présentant une urgence sanitaire, afin de limiter les infiltrations d'eau. Les mortiers anciens et ceux des campagnes de restauration des années 1910, 1935 et suivantes se sont dégradés, fissurés.

Au-delà de leur aspect inesthétique, ils ne permettent plus d'assurer l'étanchéité sur les niveaux supérieurs de maçonnerie de l'ouvrage.

Les vestiges de l'aqueduc présentent également des désordres d'ordre structurel (disparition progressive du mortier des joints, effritement ou délitage des briques, décollement de parements rétriculés...) qui céent des chutes de pierres et d'enduits.

Il y a donc urgence à agir.